Meditation...

MÉDITATION EXHAUSTIVE

Dernières lueurs diffusions de l'astre solaire sur cette Terre. Pensées moroses et habituelles en d’insurrections trop connues. Foulées maintes fois par les pas des ténèbres, ces voies diaboliquement tracés par des aventuriers éventuels de ces lieux. Une promenade nocturne, comme les autres. Tout du moins, elle n'en demeurait pas divergente en son sein, rituel journalier dont le vingt-huitième s'obligeait de faire en vue de son assimilation, tout d'abord en se familiarisant avec l'inerte et la nature. La froideur de la pluie, les bourdonnements lointains des éclairs battant la voûte céleste avec grâce et fracas. Comme si cette société lui appartenait, Aminé trônait sur cet espace sans fin qu'il s'était approprié, ce monde à lui qu'il appelait les sentiments et le sincère. Créateur maritime des ondes souillées et moroses de son âme, cœur gelé par les neiges d'un amour d’une mère, le prince voilé, obscur ne pouvaient exprimer que des regrets envers son passé. Les parcelles de jadis ne sont qu'une teinte blanchâtre et lactée permettant d'un peu égayer ce voile si sobre qui pouvait recouvrir les sentiments d’Aminé. Un air de piano sinistre aurait permis de suivre les battements en sa poitrine, telle une danse démunie de joie, telle une vie noyée dans les abysses profonde d'une affection perdue.

Intriguant, ses pupilles d'encre bleue s'étant dirigées vers cette toile assombrie en ces heures incomptables d'une journée qui se voyait encore une fois, dépourvue de but. Son ensemble sombre, pouvait se confondre avec cette pénombre qui n'aurait de cesse de torturer maintes personnes reconnaissant la faculté à l'air libre. Personnification de la tristesse, un véritable mal-être se distinguant dans la nuit uniquement les astres se permettaient d'illuminer. Si seules, mais pourtant lumineuses. Ces milliers d'esprits ne recherchant qu'être attrapées par une main infantile ne recherchant qu'un peu de bonheur en une existence si insouciante et espiègle. Son infinie chevelure d'encre sa laissant balancer par les brises douce d'un printemps naissant. Après tout... Il était comme les saisons, changeant. Un moment froid, un instant chaud - Ou plus ou moins. - mais sans atténuer cette aura simple et morose flottant autour de sa divine personne. Il ne se qualifiait plus comme tel, Aminé n'était pas fier d'être un Zohaldièk, il était fier d'être ce qu'il était en ce moment, sans pour autant ressentir quelques grains de bonheur en des moments perdus.

Sillonnant ces terres indomptées d’une cadence agile et lente, son regard perdu dans l'immense mosaïque obscure ornant le paysage. Trônant au-dessus du monde, il en était sans doute le roi. Ciel que ce monde était laid, détenu dans une peur inexpliquée, inquiétudes existentielles et mal de vivre apparent. Dans ce bas-monde, nul ne pouvait se soucier de ce qui siégeait dans les pensées de chacun. Peu importe ce que tu as dans le cœur ou dans le crâne, il faut que tu montres ce que tu as dans le ventre. On rêve pour s'évader, on dort pour oublier la vie, on vit pour oublier la mort. Le destin est une chose continu que même celui n'existant pas, mais ayant posé son règne sur ce monde, ne pourrait changer. Personne n'était là pour aider ceux en trouble, une loi de la jungle naturelle s'étant créée en de lieux démunis de sens.

Scrute ce visage triste, j'espère que l'enfer te sera donné. Suis les traces de pas de cet homme mort dans la neige, la même médaille te sera donnée. Le soleil effaçant toutes traces d'illusions telles que ces globes rayonnent en de temps révolus, ne laissant que lui-même et le ciel pour régner sur ce monde laid. L'existence est comme un chemin de neige un jour d'hiver, gelée et inutile, désagréable et froide. Avait-il définitivement tourné la page sur cet amour jamais connu et pour ainsi dire... passé à présent? Oui et non, indécision régnant dans une réponse inexistante de sa froide figure. Avançant dans ce sentier de montagne sinueux, seul avec lui-même, seul avec ses pensées…

La pensée d’Aminé venait de terminé. Lorsqu’il était jeune son Sensei, lui avait enseigné l’art de la méditation.

La méditation vois-tu est une pratique mentale ou spirituelle. Elle consiste en une attention portée sur un certain objet de pensée ou sur soi. Elle t’impliquera généralement à une concentration particulière d’un seul point de référence. Grâce a celle-ci non seulement ton chakra circuleras dans ton corps d’une façon plus endurante et éprouvera moins de gâchis, de plus ton assiduité prendra forte élégance. Ne l’oublis pas.

Il retournait se reposait, l’esprit plus puissant que jamais…